L'Africaine blanche

L’Africaine blanche

L’extraordinaire histoire de la mythique Germaine Le Goff qui, en 1923, quitta sa Bretagne natale pour aller enseigner en terre africaine et émanciper les jeunes filles du continent noir.

Avis de la Fnac : L’Africaine blanche, Germaine Le Goff

L’histoire du XXe siècle fut bien le siècle de l’émancipation des femmes. L’extraordinaire histoire de Germaine Le Goff en fournit un remarquable exemple. Si son nom ne vous dit peut-être rien, celui-ci est extrêmement connu en Afrique, et particulièrement au Sénégal, où il est synonyme d’éducation et de promotion sociale des jeunes filles. Vous brûlez ? En fait Germaine Le Goff fut une sorte d’institutrice missionnaire laïque qui, en 1923, quitta sa Bretagne natale pour aller enseigner en terre africaine. Dans la tradition des grands émancipateurs français, elle croyait à l’idée de progrès, à la nécessité de libérer les femmes du carcan familial, et fonda en 1938 la première école d’institutrice de toute l’Afrique. Rien que ça…

Une remarquable biographie de cette « Africaine blanche », signée François-Xavier Freland, journaliste indépendant et collaborateur à Radio France, et préfacée par Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.

Le Mot de l’éditeur : L’Africaine blanche, Germaine Le Goff

Quarante ans après les indépendances africaines, nous commençons à avoir le recul nécessaire pour affronter un épisode encore sensible de notre histoire contemporaine : la présence coloniale française en Afrique. Il n’y a pas une colonisation, il y en a plusieurs. L’Africaine blanche raconte un chapitre de cette Histoire à travers celle d’une femme, celle d’une rencontre entre Germaine Le Goff, institutrice, « missionnaire » laïque et républicaine, et ses jeunes élèves africaines, aux valeurs traditionnelles et religieuses.Au lendemain de la Grande Guerre, en 1923, Germaine Le Goff quitte sa Bretagne natale pour enseigner en Afrique occidentale française. Consciente des évolutions du statut des femmes qui s’opèrent doucement en Occident, elle croit en l’importance d’éduquer les jeunes Africaines afin de dessiner les contours d’une nouvelle génération de femmes. Ainsi, en 1938, Germaine Le Goff fonde et dirige au Sénégal la première école d’institutrices de toute l’Afrique. Ses élèves arrivent des quatre coins du continent.De cet échange, est née une nouvelle génération de femmes africaines modernes et décomplexées, dignes et conquérantes. Des femmes qui partagent la même foi pour ce que Leopold Sedar Senghor a appelé « la culture de l’Universel ». Une élite féminine apte à jouer un rôle décisif pour l’avenir du continent noir.L’Africaine blanche nous emmène sur les traces de cette éducatrice visionnaire, de la Bretagne rurale de la fin du xixe siècle à l’Afrique occidentale française de l’entre-deux-guerres : de Douarnenez à Dakar, de Djenné à Rufisque en passant par Saint-Louis, entre port de pêche, établissements scolaires, comptoirs coloniaux, brousse, villages de cases et étendues de baobabs.Un destin hors du commun à travers le combat d’une femme pour la Femme.